Emmanuel Malherbet
L'antigel (Editions de l'Arbre 2004)
Pour cela (Wigwam 2005)
Brocantes (Editions de l'Arbre 2006)
Tavoura (Alidades 2008)
La forge des arbres (Cazimi 2008)
Personne ne poussera la nuit (Potentille 2010)
Traductions :
Pat Boran
• L'œil du cochon (Alidades)
Patrick Deeley
• Territoire / Territory (Alidades)
Daniel Defoe
• Hymne au pilori (Alidades)
• Relation véridique de l'apparition d'une certaine Mrs Veal... (Alidades)
• Rogers / Steele : d'Alexandre Selkirk à Robinson Crusoé
William Godwin
• Des domestiques suivi de Du choix des lectures (Alidades)
Francis Harvey
• Resserre à patates / The Potato House (L'Arbre)
Noel Monahan
• Celui qui porte un veau / The Calf-Bearer (L'Arbre 2015)
Wilfred Owen
• Poèmes du War Requiem (Alidades)
• Poèmes de guerre (Cazimi)
Siegfried Sassoon
• Qu'est-ce que ça peut faire ? - Poèmes de guerre (L'Arbre)
Jonathan Swift
• Description d'une fête irlandaise et autres poèmes (Alidades)
• Humble proposition pour empêcher que les enfants des pauvres... (Alidades)
•
Poèmes satiriques (Cazimi, réédition Alidades 2011)
•
Poèmes pour les marchandes de pommes &c. (L'Arbre 2008 ; Alidades 2014)
Mark Twain
• La célèbre grenouille sauteuse du Comté de Calaveras (avec Timothée Tosti) (Alidades 2007)
• Le vol de l'éléphant blanc (Alidades, 2008)
• Dompter la bicyclette (et autres déboires) (Le sonneur 2011)
• Retour d'Ioureup (Alidades, 2012)
• Ma première tentative littéraire (Alidades, 2013)
• Moi, candidat (Le sonneur, 2017)
L'antigel
Editions de l'Arbre
2004. 300 exemplaires, broché, couverture monotype, impression au plomb.
40 pages, 11 €
Jeanne,
disait mon grand-père
ce qu'il faudrait vois-tu
ce qu'il faudrait
c'est changer l'auto
mais ma grand mère
ma grand mère disait
que puisqu'elle roule
et qu'elle va bien
mon grand père
mon grand-père disait
comme tu voudras
comme tu voudras
puis vint l'hiver
et le grand froid
et mon grand-père rayonnant
il nous en arrive une belle
j'ai oublié de mettre
l'antigel
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Pour
cela
Editions
Wigwam 2005. 200 exemplaires,
cahier sous jaquette, impression au plomb, 16 pages, 4,60 €
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Aux faiseurs de mondes
Petit bout du Vaud dessus le lac
des grimpées de roses et de vigne vierge
les maisons carrées fraîches dedans
la fenêtre où Ramuz
le jardin sous la fenêtre
et le lac en-dessous
(le lac qui est jaune quand le vent
brasse
et dessus le seul trait le fin bateau vers
Ouchy
la mécanique des cormorans)
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Brocantes
Editions de l'Arbre
2006.
500 exemplaires, broché, couverture monotype, impression au pomb. 36 pages, 12 €
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un bleu c'est
des copeaux plein
les poches de la peinture
sur les fesses
un bleu c'est deux
bretelles de toile bleue
croisées sur le dos
rejoignant la bavette
du devant
deux miracles
blancs de ferraille
qui plus que tout m'étonnaient
"tu ne va pas partir comme ça ?"
et lui mettait
un bleu tout propre
quand il sortait
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Tavoura
Alidades
2008. Cahier sous jaquette, ISBN 978-2-906266-76-6, 36 pages, 4,80 €
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Elle disait
quand on passait le balai :
Si les coins en veulent,
ils peuvent s'approcher
paroles qui ne sont jamais tues et qu'on porte avec soi dans une présence de tous les
instants : des voix, des gestes, des postures maintenus au-dessus du temps ; de la musique
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La forge des arbres
Editions CAZIMI 2008.
Broché, couverture monotype. ISBN 978-2-911770-35-7. 52 pages, 12 €
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Le grand chaudron
là –
dans la poitrine
mais je sens
l'exigu du corps c'est
une terre qui lève
l'écorce qui fend
des geysers
des geysers
de grandes forces lancées
QUI HEURTENT DU DEDANS
voulant voulant
voilà c'est –
ces grandes forces
dispersant
mais c'est le dedans
la forge
où ça martèle
(...)
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Personne ne poussera la nuit
Éditions Potentille 2010, ISBN 978-2-9532346-9-5. 38 pages, 7 €
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Et lui nom donné
à la peur
lui nom du vide
où l'on ne met que soi
oubliant que lui n'est rien
que le nom de soi hors de soi
Lui
ce serait justice
qu'il soit la honte
de les voir couchés
puisque leurs maisons caries
chicots bouffés de friche et de nuit
ce serait justice
que la honte soit
à ce qui ment disant
qu'il est saint
de se briser bras et reins
pour la gloire du nom
qui est le nom de rien
ce serait justice
de laisser au néant
la fatigue
de ceux couchés là
(...)
Lecture par Amandine Marembert, Poezibao du 22 février 2011 : ici
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